Page:Viollet le Duc - Ancien théâtre françois, t. 1, 1854.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ETTE.|c}}

Nenny, non.

COLLART.

Dea, si vous avez sus le cœur

Melencolye ou rancueur (1),

Dictes le moy ; je y purvoyray.

PERNETTE.

Certes non feray.

COLLART.

Non ferez ?

Ce sont donc(ques) merveilleux labours.

Esse point donc(ques) du jeu d’amours,.

Ou que faistes journées petites.

PERNETTE.

Vous le dictes.

Ce n’est pas moy qui vous accuse.

COLLART.

Qui faict ce qu’il peult (, il) est excuse.

Car il convient qu’on se repose,

Quant on ne peult faire aultre chose. •

Prenez le temps paciemment

Ainsi qu’il vient.

PERNETTE.

C’est maulgré moy,

Il m’en desplaist quant à ma part.

COLLART.

Vous avez bon temps d’aultre part.

De celluy mestier ne vous chaille.

PERNETTE.

Il n’y a bon temps qui rien vaille

(l) Texte : rancune.