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Page:Virenque - L'enclos du rêve, 1904.djvu/105

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rêves


Pétri d’éclatante argile,
D’un peu de sable fragile
Et de rayons de soleil.

Pour la lutte de la vie
J’y semai des fleurs d’envie,
Mais aussi des fleurs d’amour.

Tout cela grandit et pousse
Parmi le lierre et la mousse,
Côté jardin, côté cour.

Et de ce terrain inculte,
Un jardinier ayant culte
De la beauté de son art,

Et le prenant tout en friche,
Pourrait devenir très riche
S’il n’arrivait pas trop tard.

Il verrait croître sans peine
Roses, jasmins et verveine ;
Même les échantillons