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Page:Virenque - L'enclos du rêve, 1904.djvu/57

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intimités




Des rêves, des douleurs, des rêves, de la joie.
Et c’est la vie !… et sous ce fardeau, l’âme ploie.
Et c’est la vie !… et sous ce fardeau, l’âme ploie.
Par les jours de printemps l’oiseau bleu du bonheur,
De son aile parfois nous effleure le cœur

Et s’enfuit, nous laissant déçus de son mensonge.
Le bonheur de la vie est du bonheur de songe,

Du bonheur flou, sans aucun contour arrêté :
La Gloire est brève et plus brève encor la Beauté.

Et l’Amour qui sourit sous son manteau de soie,
Nous apporte bien plus de douleurs que de joie.