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Page:Virenque - L'enclos du rêve, 1904.djvu/61

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CHERS SOUVENIRS DU TEMPS PASSÉ

À Mademoiselle E. L.


Chers souvenirs du temps passé,
Vous qui m’effleurez de votre aile,
Ô doux fantômes, que recèle
Un roman presque trépassé.
Vous qui m’effleurez de votre aile,
Combien mon cœur est caressé
Par votre cortège fidèle,
Chers souvenirs du temps passé,
Vous qui m’effleurez de votre aile.

Venez, encor que pêle-mêle,
Comme un ami qu’on a laissé,
Comme un rêve qui s’est lassé ;
Je vous retrouve et vous appelle,
Chers souvenirs du temps passé.