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Page:Virenque - L'enclos du rêve, 1904.djvu/72

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l’enclos du rêve


Voilait des durs chemins les ornières profondes,
Et, sur le grand tombeau de mes rêves déçus,
Des rêves renaissaient que mon cœur n’aura plus.
Ô mes rêves enfuis, menez encor vos rondes !

Revenez, mes Espoirs ! Que mon cerveau fantasque
Entende le bourdonnement de votre essor,
Et dans l’éblouissement de vos ailes d’or
Contemple l’idéal passant sous votre masque.