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GRANDS-PÈRES ET PETITS-FILS
Au-dessus des sombreurs des bois et des lianes,
Des golfes du levant panachés de tartanes,
Aux beaux fleuves d’adieu,
Ô Montagne de Vie aux sommets radieux,
Tu dresses tes ombreux platanes !
Tes deux flancs inégaux bombent dans l’étendue.
Le pèlerin gravit jusqu’à la cime ardue,
Les yeux fous de sommeil,
Et lorsque tinte au bas l’Angelus du réveil,
La brume est déjà descendue.