Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Quelque rayon baigner l’esprit en l’Absolu,
Tandis que bruissaient des murmures d’abeilles,
Et qui collant un coquillage à leurs oreilles,
N’auront point quelque soir compris ce qu’avait dit
Jadis la voix du Paraclet, qu’ils soient maudits
Et qu’ils grincent des dents au jardin des supplices !
Éveillons-nous, frôlés par ces ailes qui glissent
Dans le matin brumeux d’un mystique printemps.
Ouvrons les yeux à l’Infini, la vie étant
Une présence exubérante et pleine d’âmes
Attirantes ainsi que des blondeurs de femmes
Dont nos esprits seraient les somptueux époux.
Ah ! pouvoir tout sentir, toujours, avec tout nous !…