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VELLÉDA

Son pas a la douceur des brises sous les branches,
Et les perles du gui, les violettes blanches
Parent suavement ses cheveux aux blonds verts.

Les roses, découvrant leurs rires entr’ouverts,
Effleurent Velléda, la jeune Druidesse.

Les chênes éternels, dont elle est la Prêtresse,
Lui dirent autrefois, d’un murmure lassé,
Ce qu’ils ont recueilli de l’ombre et du passé.