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Page:Vivien - Évocations, 1903.djvu/74

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« Que le soleil d’amour qui ressemble au trépas
M’emprisonne à jamais sous le réseau du rêve,
Esclave du baiser à la blessure brève,
Du frôlement des mains, de l’étreinte des bras
Insinuants et frais ainsi qu’une liane,
Des bras de Viviane ! »

Le soir et la forêt recueillent le soupir
De l’Enchanteur vaincu par l’appel de l’Amante.
Il voit, tandis qu’au loin le fleuve se lamente,
Les yeux d’or des oiseaux nocturnes refleurir…
Et, triomphal parmi les astres, brûle et plane
L’astre de Viviane.