Page:Vivien - Évocations, 1903.djvu/8

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Douceur de mes chants, allons vers Mytilène,
Voici que mon âme a repris son essor,
Nocturne et craintive ainsi qu’une phalène     
Aux prunelles d’or.

Allons vers l’accueil des vierges adorées :
Nos yeux connaîtront les larmes des retours :
Nous verrons enfin s’éloigner les contrées
Des ternes amours.