Page:Vivien - Chansons pour mon ombre, 1907.djvu/8

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Elle me suit, comme un reproche…
— Malaise des mauvais matins,
Qui se courbe sous les destins,
Se ressouvient et se rapproche !… —
À travers les mauvais matins,
L’ombre me suit, comme un reproche.

Mon ombre suit, comme un remords,
La trace de mes pas d’ermite,
De mes pas dont la crainte hésite,
Vers l’allée où gîtent les Morts…
Mon ombre suit mes pas d’ermite,
Implacable comme un remords…