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Page:Vivien - Dans un Coin de Violettes, 1910.djvu/103

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terreur du mensonge


Ô multiples douleurs qui s’abattent sur vous
Ainsi qu’un petit vent pluvieusement doux !…


Comme un lilas ne peut devenir asphodèle,
Jamais tu ne seras ni franche ni fidèle.


Tu seras celle-là qui se dérobe et fuit
Plus sinueusement qu’un démon dans la nuit.


Ô toi que j’aime encor ! L’horreur de ton mensonge
Est dans mon cœur amer… Il me mord, il me ronge…


Je suis lasse d’avoir suivi les noirs chemins…
Col frêle qu’on voudrait prendre entre ses deux mains !