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Page:Vivien - Dans un Coin de Violettes, 1910.djvu/79

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notre heure


Je crois que ma douleur n’est que celle d’un autre…
Et cette heure est à nous comme une chose nôtre…


Car cette heure ne peut être à d’autres qu’à nous,
Avec son doux parfum et son glissement doux…


Elle est pareille à la chanson basse qui leurre
Et qui vient de la mer… Ah ! retenir notre heure !


Ô triste enchantement de se dire : Jamais
Je ne retrouverai cette heure que j’aimais !