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L’APPARITION
Je vis une femme s’avancer vers moi, ardente et pure comme la neige. Sa robe avait des plis amoureux : autour d’elle flottaient les effluves véhéments des lys, La tristesse et la volupté de la mer émanaient d’elle, et aussi le rayonnement de la mort.
Elle dit : « À l’âme que j’attire, j’apprends la haine du printemps et l’amour de l’automne. Je suis la sœur de l’autrefois et du sommeil. J’apporte dans mes mains les