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L’ÉTERNELLE ESCLAVE



Je vis la Femme chargée de chaînes d’or et de chaînes d’airain. Ses liens étaient à la fois ténus comme le tissu de l’araignée et pesants comme la masse des montagnes, et l’Homme, tantôt bourreau et tantôt parasite, la dominait et vivait d’elle.

Docile, elle subissait la tyrannie. Et l’épouvante la plus grande était d’entendre les hypocrites paroles d’amour qui se mêlaient aux ordres du maître.