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Je criai à la Femme (et mon cri traversa désespérément les grilles qui nous séparaient) :
« Ô Toi, l’éternelle Affligée, Tendresse déçue, Martyre d’amour, pourquoi te résigner dans une patience dégradante à l’ignominie et à la lâcheté de ce faux compagnon ? Le subis-tu par amour ou par crainte ? »
Elle me répondit : « Je ne le subis ni par amour ni par crainte, mais par ignorance et par habitude. »
Et de ces paroles me vinrent une immense tristesse et un immense espoir.