Page:Vivien - La Dame a la louve.djvu/131

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nous autres. Nous avons la haine des complications.

La Saurienne revint vers moi, laissant le crocodile s’agiter pesamment dans l’eau saumâtre. Elle revint, et ses yeux luisaient de triomphe… et d’autre chose encore…

Elle guetta une exclamation de surprise approbative… Mais je titubais autant qu’un homme saoûl, et je mâchonnais des syllabes sans cohérence… baboubi… Et je bavais, comme les idiots.

Elle me regarda de ses prunelles libidineuses et féroces de monstre en rut.

« Viens, » commanda-t-elle.

J’essayai de la suivre. Je ne pouvais point. Je fis des gestes étranglés de fou maintenu par une camisole de force.

À quelques pas du lieu où nous étions, il y avait un fouillis d’herbes très hautes, et des arbres dont les branches ressemblaient à des