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LES MANGEURS D’HERBE



C’est l’heure où l’âme famélique des repus
Agonise, parmi les festins corrompus.

Et les Mangeurs d’Herbe ont aiguisé leurs dents vertes
Sur les prés d’octobre aux corolles large ouvertes,

Les prés d’un ton de bois où se rouillent les clous…
Ils boivent la rosée avec de longs glous-glous.