Page:Vivien - Sapho, 1903.djvu/93

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L’Erôs qui t’implore et te suit pas à pas
Élève vers toi son regard doux et grave :
Il pleure en t’ouvrant vainement ses deux bras,
L’Erôs, ton esclave.




Ψαύην δ’οὐ δοκίμοιμ’ ὀράνω δύσι πάχεσιν.




Je n’espère point toucher le ciel de mes deux bras étendus.



Je n’espère point toucher de mes deux bras
Étendus le ciel où s’amassent des voiles ;
La nuit pourpre vient et je n’espère pas
Cueillir les étoiles.