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Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1904.djvu/256

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UNE FEMME M’APPARUT…

aux Archanges du Destin : Vally, vêtue de vert, Éva, vêtue de violet, toutes deux étrangement lumineuses…

« Voici l’Heure de l’Âme, » murmura Éva.

Il y eut entre nous trois une pause angoissée. Ce que j’allais dire était décisif et fatal. Toute mon existence indéfinie dépendait de cette résolution d’un instant. Sur moi, pesait toute la terreur de choisir.

… Lorsque la parole finale fut prononcée, un soupir monta de la pénombre :

« Adieu… et au revoir… »