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Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1904.djvu/36

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III


Peu à peu, les jours s’attendrirent jusqu’aux tiédeurs du printemps. L’avril que préférait Vally laissa entrevoir ses bizarres sourires et ses larmes énigmatiques. Les heures qui fuyaient unissaient plus étroitement nos âmes dissemblables. Avec le temps, s’affirmait et s’approfondissait mon douloureux amour.

Elle avait le culte instinctif de l’artificiel. Elle se plaisait à farder sa pâleur de rose blanche. La fausse rougeur de ses joues contrastait brutalement avec la lumière atténuée de ses cheveux crépusculaires. Sa mère, israé-