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Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1905.djvu/150

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XXV


J’errais dans les rues, où s’empourprait un crépuscule mauve, pareil à un tissu de violettes, lorsque l’Annonciatrice passa auprès de moi.

Elle me parla en ces termes :

« Je te révélerai l’âme de celle que tu as aimée sans jamais la comprendre.

« Lorély se plaît à faire souffrir les hommes par l’offre impudente de son inviolable beauté. Car il lui agrée de se savoir inaccessible dans