Livre:Vivien - Une femme m’apparut, 1905.djvu

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TitreUne Femme m’apparut… Voir l'entité sur Wikidata
AuteurRenée Vivien Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionAlphonse Lemerre, éditeur
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1905 (nouv. éd.)
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AvancementTerminé
SérieÉditions : 1904, 1905

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À mon Amie


H. L. C. B.


« Sovra candido vel cinta d’oliva,
Donna m’apparve, sotto verde manto,
Vestita di color di fiamma viva.
E lo spirito mio, che già cotanto
Tempo era stato, ch’alla sua presenza
Non era di stupor tremando affranto,
Sanza degli occhi aver più conoscenza,
Per occulta virtù, che da lei mosse,
D’antico amor sentì la gran potenza. »


Ceinte d’olivier sur un voile blanc,
Une femme m’apparut, sous un manteau vert,
Vêtue d’une couleur de flamme vive.
Et mon esprit, qui pendant un si long
Temps était resté (tel) que, dans sa présence,
Il ne se lassait point de trembler de stupeur,
Sans par les yeux avoir plus (parfaite) connaissance,
Par une occulte vertu, qui venait d’Elle,
De l’ancien amour sentit la grande puissance.


Dante : La Divina Commedia,
il Purgatorio. Canto trentesimo.