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Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1905.djvu/164

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XXX


Enfin l’aube se leva dans mes ténèbres, et la grise apparition des êtres et des choses remplaça les effrois du délire.

J’allai voir la morte que j’aimais…

Ione reposait en un caveau funèbre. Son étroit cercueil était paré de violettes blanches.

Je demeurai toute la journée parmi les morts et ne me retirai que vers la nuit. Le parfum des fleurs agonisantes se mêlait à je ne sais quelle odeur fade, qui m’épouvantait. Par intervalles,