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III


Nous partîmes ensemble. Nous errâmes dans un bois que givrait le soir d’hiver. Comme une princesse scandinave, Lorély s’enveloppait de fourrures blanches.

Mes yeux étaient éblouis de neige. Toute cette clarté paraissait fleurir des épousailles irréelles.

Lorély se taisait.

« Parle-moi de toi, » suppliai-je. « Je t’aime, et je voudrais ignorer un peu moins celle que j’aime.