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Quand je revins à Bukova, la terre russe avait pris sa figure d’hiver, sa figure livide. La première neige était tombée sur les interminables plateaux des Terres noires ; fondue sur les crêtes des labours, préservée dans les creux des sillons, elle marbrait de flaques blanches ces grands champs couleur de suie qui font notre richesse ; on eût dit que toutes les pompes funèbres des deux mondes avaient cousu bout à bout toutes les serges de leur matériel,