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Page:Voisenon - Exercices de dévotion de M. Henri Roch avec Mme la duchesse de Condor, 1786.djvu/27

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DE M. HENRI ROCH.


peſant, & je ſuis venu à pied des Thuileries juſqu’ici. — Pauvre garçon ! Vous aurez mes chevaux pour vous en retourner ; & moi auſſi, je ſue horriblement ; vous avez l’air bien fatigué. — Un peu, Madame ; mais cela paſſera, — Pauvre garçon ! Vous me faites pitié. Je tremble que vous ne preniez quelque maladie. Savez-vous ce qu’il faut faire ? entrez dans ce petit cabinet ; vous y trouverez chemiſes, robe de chambre, caleçons, pantoufles & bas du matin. — Mais, Madame… — Quoi ! Madame ! il faut être dévot & point ſcrupuleux. Allez, mettez-vous à votre aiſe ; voulez-vous que j’aie à me reprocher de vous avoir procuré une pleureſie ? Le mal de la mort ? J’en mourrais de chagrin. Vous en ſerez d’ailleurs plus commodément pour m’aider à faire mes exercices de dévotion. Nous n’avons pas à craindre de donner du ſcandale, nous ſommes ſeuls, Ne vous

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