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Page:Voisenon - Exercices de dévotion de M. Henri Roch avec Mme la duchesse de Condor, 1786.djvu/39

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DE M. HENRI ROCH.


avait point de péché à prendre ſa place ? — Ah ! Madame, le péché eſt une choſe horrible. Écoutez, M. Roch, pour qu’il n’y ait point de péché, offrez-le à Dieu comme un acte de charité & de dévotion. Faites-le pour l’amour de lui ; ôtez, mon cher, vos caleçons pour n’être pas gêné. C’eſt une croix que Dieu vous envoye, embraſſez-la de bon cœur, elle vous ſanctifiera. Vous le ſavez, mon cher, car vous êtes grandement dévot, que ce n’eſt que par les peines & les croix qu’on arrive aux plaiſirs du ciel.

Pas n’eſt beſoin, je penſe, de dire la ferveur avec laquelle M. Henri Roch embraſſa ſa croix. Deo gratias, M. Roch, lui dit Madame la Ducheſſe, votre remede eſt excellent pour les vapeurs, & Dieu ne laiſſera pas ſans récompenſe, un dévot qui travaille avec autant de ferveur que vous ; mais ne vous en allez pas encore, car mes vapeurs peuvent revenir. Sans vous

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