pour attirer les bénédictions du ciel
ſur ſon travail, il fit cette belle priere
qu’on prendrait, tant elle eſt ſublime,
pour un cantique hébreu compoſé par
M. l’Abbé de Reyrac (7).
Vous, ô mon Dieu, vous qui régnez ſur les riantes campagnes de Chatou, de Triel (8) & de Maiſons, ſur les fertiles coteaux de Paſſy, de Ruel & de Menil-Montant, vous qui donnez la joie aux enfans de Meudon, la beauté aux filles de Vanvres, l’abondance aux Bénédictins de S, Denis, & qui, dans la profuſion de vos dons, daignez encore, ô mon Dieu, pendant les douze mois de l’année (9), faire boire à la glace le poëte Roucher ; ſoyez, Seigneur, ſoyez glorifié dans tout ce que je fais, & dans tout ce que je vais faire.
Je n’avais point d’héritage, & vous m’avez mis, ô mon Dieu, au milieu d’une vigne qui ne tardera pas à fleurir. On n’en vit point d’auſſi agréa-