Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome04.djvu/259

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

VARIANTES DE MÉROPE. 255

Que n*aHe pu savoir ce vertueux amouf I Que n’ai-Je pu d’Égisthe annoncer le retour ! J’ai des temples voisins parcouru les asiles ; De moi, de mes amis, les pas sont inutiles ; ]ls n’ont rien aperçu sur ces bords odieux Que le vil assassin que j’amène en ces lieux.

l’âge 230, vers 4 :

NARBAS.

  • J’ai VU ce monstre entouré de victimes S

Massacrer nos amis, les témoins de ses crimes :

  • Assassin do son prince, il parut son vengeur.

Blessé, demeuré seul en ce péril funeste, Je tenais de vos flls le déplorable reste. Vous parûtes alors, vos yeux furent témoins Des marques du carnage et de mes tristes soins.

  • J’ai pris pour me cacher le nom de Polyclète :

11 vit, je le retrouve, il était sous vos yeux.

J’ai revu votre fils, mais dans quel temps, 6 dieux ! Mérope, aba donnée à son erreur cruelle, Allait verser son sang de sa main maternelle I

  • Polyphonte est son maître, et devient votre époux.

l’âge 233, vers 7. — Ce vers et les trois suivants ont été ajoutés en ;

<748. (B.)

l’âge 234, vers 20 :

Mérope ainsi l’ordonne

Et c*est un vil mortel

Que j’écrase en passant quand je cours à l’autel. (K.)

Je donne cette variante telle que la donnent les éditions de Kehl et toutes celles qui les ont suivies. Mais je n*ai trouvé dans aucun imprimé ces vers auxquels ressemblent beaucoup deux vers de la scène suivante. (B.J

l’âge 238, vers 47. — Dans les premières éditions :

Et sans être ébloui du rang où je me voi, Devenu votre fils, j’ose penser en roi. (K.)

Je n’ai trouvé ces vers dans aucun imprimé. (B.}

l’âge 245, vers 2. — Édition de 1744 :

En commandant sous moi. (B.)

1. Les vers marqués d’un astérisque sont tels dans le texte de la présente éditiou.