Oui, vous l’épouserez.
Comptez sur mon appui.
Au vaillant Alamir, je dois ma délivrance ;
Il a tout fait pour moi.
Je vous unis à lui ;
Et vous ferez sa récompense.
Parlez donc à mon père.
Oui.
Parlez aujourd’hui,
Tout à l’heure.
Oui. quel trouble et quel effort extrême !
Quel excès de bonté ! je tombe à vos genoux,
Madame, et je ne fais qui j’aime,
Le plus sincèrement d’Alamir ou de vous.
(Elle fait quelques pas pour s’en aller.)
De mon fort ennemi la rigueur est confiante.
revenant.
C’est à condition que vous m’emmènerez.
C’en est trop.
De nous deux vous ferez si contente.
(à Léonor. )
Avertissez-moi, vous, lorsque vous partirez.
(En s’en allant.)
Que je suis une heureuse fille !
Qu’on va me respecter ce soir dans ma famille !
Scène IV
Quels maux différents tous mes jours font livrés !
Léonor, connais — tu ma peine et mon outrage ?
Je supportais, Madame, avec tranquillité,