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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome04.djvu/436

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ACTE TROISIEME.

SCENE L

DORFISE, COLETTE.

DORFISE.

Est-ce point lui ? Que je suis inquiète I On frappe, il vient. Colette, holà 1 Colette ; C’est lui, c’est lui.

COLETTE.

Non, c’est le chevalier, Que loin d’ici je viens de renvoyer ; Cet étourdi qui court, saute, sémille. Sort, rentre, va, vient, rit, parle, frétille ; Il veut dîner tête à tête avec vous ; Je l’ai chassé d’un air entre aigre et doux.

DORFISE.

A ma cousine il faut qu’on le renvoie. Ah ! que je hais leur insipide joie ! Que leur babil est un trouble importun ! Chassez-les-moi.

COLETTE.

Chut ! chut ! j’entends quelqu’un.

DORFISE.

Ah ! c’est mon Grec.

COLETTE.

Oui, c’est lui, ce me semble. SCÈNE IL

DORFISE, ADINE.

DORFISE.

Entrez, monsieur ; bonjour, monsieur... Je tremble. Asseyez-vous...