ACTE V, SCÈNE VIII. 477
Grâce aux vertus de cet enfant aimable, J’ai découvert ce complot détestable ; Il a remis ma cassette en mes mains.
(A Bartolin.)
Va, je te laisse à tes mauvais destins ; Pour dire pWs, je te laisse à madame. Mes chers amis, j’ai démasqué leur âme ; Et ce coquin...
BARTOLIN, s’en alUnt.
Adieu.
LE CHEVALIER MONDOR.
Mon rendez-vous, Que devient-il ?
BLANFORD.
On se moquait de voys.
LE CHEVALIER MONDOR, à Blanford.
De VOUS aussi, m’est avis ?
BLANFORD.
De moi-même. J’en suis encor dans un dépit extrême.
LE CHEVALIER MONDOR.
On te trompait comme un sot.
BLANFORD.
Que d’horreur ! pruderie ! ô comble de noirceur I
LE CHEVALIER MONDOR.
Eh ! laisse là toute la pruderie, Et femme, et tout ; viens boire, je te prie ; Je traite ainsi tous les malheurs que j’ai : Qui boit toujours n’est jamais affligé.
MADAME BDRLET.
Je suis fâchée, entre nous, que Dorfise Ait pu commettre une telle sottise. Cela pourra d’abord faire jaser ; Mais tout s’apaise, et tout doit s’apaiser.
DARMIN, à Blanford.
Sortez enfin de votre inquiétude.
Et pour jamais gardez-vous d’une prude.
Savez-vous bien, mon ami, quel enfant
Vous a rendu votre honneur, votre argent.
Vous a tiré du fond du précipice
Où vous plongeait votre aveugle caprice ?