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478 LA PRUDE.
BLANFORDy le gardant Adine.
Mais...
DARMIN.
C’est ma nièce.
BLANFORD. *
ciel !
DARMIN.
C’est cet objet Qu’en vain mon zèle à vos vœux proposait. Quand mon ami, tcompé par Tinfidèle, Méprisait tout, haïssait tout pour elle.
BLANFORD.
Quoi ! j’outrageais par d’indignes refus Tant (Je beautés, de grâces, de vertus !
ADINE.
Vous n’en auriez jamais eu connaissance, Si ces hasards, mes bontés, ma constance. N’avaient levé les voiles odieux Dont une ingrate avait couvert vos yeux.
DARMIN.
Vous devez tout à son amour extrême. Votre fortune, et votre raison même. Répondez donc : que doit-elle espérer ? Que voulez-vous en un mot ?
BLANFORD, en 8e jetant à ses genoax.
L’adorer.
LE CHEVALIER MONDOR.
Ce changement est doux autant qu’étrange. Allons, l’enfant, nous gagnons tous au change.
FIN DE LA PRUDE.