Ah ! vivez avec nous dans une honnête aisance.
Le prix de nos travaux est dans la jouissance :
Faites votre bonheur en remplissant nos vœux.
Être riche n’est rien : le tout est d’être heureux.
Le beau sermon du luxe et de l’intempérance !
Gripon, je souffrirais que pendant mon absence
On dispose de tout, de mes biens, de mon fils,
De ma fille !
Cette union est sage, et doit vous le paraître.
Vos enfants sont heureux, leur père devrait l’être.
Non ; je serais outré d’être heureux malgré moi :
C’est être heureux en sot de souffrir que chez soi,
Femme, fils, gendre, fille ainsi se réjouissent.
Ah ! qu’à cette union tous vos vœux applaudissent !
Non, non, non, non ; il faut être maître chez soi.
Vous le serez toujours.
Ah ! disposez de moi.
Nous sommes à vos pieds.
Serez-vous inflexible ?
Ah ! mon époux !
Mon père !
Gripon, m’attendrirai-je ?
Ça demande du temps.
Tous ces gens-là, Monsieur, s’aiment à la folie ;