Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/553

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

POÉSIES MÊLÉES. 343

��173. - CHANSON i

C M P s K E POUR I. A M A K (n' I S E DE H U F F L E R S.

Pourquoi donc le Temps n'a-t-il pas,

Dans sa course rapide, Marqué la trace de ses pas

Sur les charmes d'Armide? C'est qu'elle en jouit sans ennui,

Sans regret, sans le craindre. Fugitive cncor plus que lui,

11 ne saurait l'atteindre.

��17G. — AU ROI STANISLAS,

A LA CI. ÙTURE D L" THÉÂTRE DE LU NÉ VIL LE.

Des jeux où pré.sidaient les Ris et les Amours

La carrière est bientôt bornée ;

Mais la vertu dure toujours :

Vous êtes de toute l'année. Nous faisions vos plaisirs, et vous les aimiez courts Vous faites à jamais notre bonheur suprême.

Et vous nous donnez, tous les jours. Un spectacle inconnu trop souvent dans les cours :

C'est celui d'un roi que l'on aime.

��■177. — A MADAME DU BOCAGE.

En vain Mil ton, dont vous suivez les traces. Peint l'âge d"or comme un songe effacé; Dans vos écrits, embellis par les Grâces, On croit revoir un temps trop tôt passé. Vivre avec vous dans le temple des muses,

��1. Ce couplet, compost^ par Voltaire pour la maîtresse du roi Stanislas, est extrait des notes du Voijarje à Saint-Léger^ par M. de Labouisse. (Cl.)

�� �