Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/560

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ooO POESIES MELEES.

J'y voyais Horace et Salluste, J'étais auprès d'un roi, mais sans être à la cour. Il va donc étaler des pompes qu'il dédaigne, D'un peuple qui l'attend contenter les désirs ; Il va donc s'ennuyer pour donner des plaisirs. Que j'aimais l'homme en lui! pourquoi faut-il qu'irrègne?

��196. — A MONSIEUR DARGET.

(1751)

Bonsoir, monsieur le secrétaire \

De la part d'un vieux solitaire

Qui de penser fait son emploi,

Et pourtant n'y profite guère.

désert, puissiez-vous me plaire,

Et puissé-je y vivre avec moi !

Sans-Souci, beaux lieux qu'on renomme.

Je suis encor trop près d'un roi,

Mais trop éloigné d'un grand homme.

M97. — AU ROI DE PRUSSE.

(1751)

Je baise avec transport un livre si charmant * : Le seigneur de Saint-Jame et celui de Versailles Ne peuvent faire un tel présent : Et je m'écrie en vous lisant. Comme en parlant de vos batailles : « Non, il n'est point de roi qui puisse en faire autant. »

1. Darget était secrétaire du roi de Prusse.

2. La pièce adressée

A monsieur, monsieur le joyeux de La Métrie, Fléau des médecins et de la mélancolie,

que d'autres éditeurs donnent avant celle-ci, est dans une lettre à ce docteur, Potsdam, 1751.

Dans la lettre, toutefois, cet intitulé manque.

3. C'est peut-être Tcdition de 1751 en un volume in-4o des Mémoires pour servir à l'Histoire de Brandebourg.

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