Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/582

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oli POÉhIES MÊLÉES.

1235. — A LA SIGNORA JULIA URSINA,

DE VEMSE,

QUI AVAIT ADRESSÉ UNE LETTRE TUKS - FLATTEUSE ET TRÈS- AGRÉABLE A VOLTAIRE SANS SE FAIRE CONNAÎTRE.

Ètes-vous la déesse Isis, Sous son grand voile méconnue? Êtes-vous la mère des Ris? Mais quelquefois elle était nue. Nous voyons de vous un écrit Plein de raison, brillant, et sage; Mais, en nous montrant tant d'esprit, Ne cachez plus votre visage.

236. — IMPROMPTU A UNE DAME DE GENÈVE.

QUI PRÊCHAIT l'auteur SUR LA TRINITÉ.

Oui, j'en conviens, chez moi la Trinité Jusqu'à présent n'avait pas fait fortune ; Mais j'aperçois les trois Grâces en une : Vous confondez mon incrédulité.

237. — INSCRIPTION

POUR LA STATUE DE LOUIS XV A REIMS. (1703)

Peuple fidèle et juste, et digne d'un tel maître. L'un par l'autre chéri, vous méritez de l'être -.

��1. On trouvera la fable intitulée les Renards et les Loups dans une lettre à Damilavillc, du 19 juin 1703, et la Chanson sur Simon Lcfranc dans une lettre au même Damilaville, du 2\ décembre de la même année.

2. On trouvera deux autres inscri])tions pour la mfime statue dans la lettre à d'Argental, du 18 septembre 1703, et dans celle à Damilaville, du 21 septembre de la même année.

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