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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/597

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POÉSIES MÊLÉES. 587

��269. — SUR UN RELIQUAIRE.

��Ami, la Superstition Fit ce présent à la Sottise : Ne le dis pas à la Raison ; Ménageons l'honneur de TÉaiise.

��•270. — A MONSIEUR ***, siu l'impératrice de rissieI.

Tu cherches sur la terre un vrai héros, un sage. Qui méprise les sots et leur fasse du bien, Qui parle avec esprit, qui pense avec courage : Va trouver Catherine, et ne cherche plus rien.

il]. — A MADAME DE***,

VUI AVAIT FAIT PRÉSENT D'lN ROSIER A L'aUTEUR.

Vous embellissez la retraite Où, loin des sots et de leur bruit, Dans le sein d'une étude abstraite, De la paix je goûte le fruit. C'est par vos l)ienfaits qu'il arrive Que le plus charmant arbrisseau Au verger que ma main cultive Va prêter un éclat nouveau : De ce don mon âme est touchée. Ainsi, dans l'âge heureux d'Astrée, La main brillante des talents, En dépit des traits de l'envie, Sur les épines de la vie Sema les roses du printemps.

��1. J'ai sous les yeux une copie de ce madrigal, avec ce titre : Sur mademoiselle de Soubise. (Cl.)

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