personne tout ce qui avait caractérisé pendant tant de siècles ces deux maisons de héros. Né le 8 septembre 1621, mort le 11 décembre 1686.
Il eut de Clémence de Maillé de Brézé, nièce du cardinal de Richelieu,
Henri-Jules, nommé communément Monsieur le Prince, mort en 1709.
Henri-Jules eut d’Anne de Bavière, palatine du Rhin,
Louis de Bourbon, nommé Monsieur le Duc, père de celui qui fut le premier ministre sous Louis XV. Mort en 1710.
Le premier prince de Conti[1], Armand, était frère du grand Condé ; il joua un rôle dans la Fronde. Mort en 1666.
Il laissa d’Anne Martinozzi, nièce du cardinal Mazarin :
Louis, mort sans enfant de sa femme Marie-Anne, fille de Louis XIV et de la duchesse de La Vallière, en 1685 ;
Et François-Louis, prince de la Roche-sur-Yon, puis de Conti, qui fut élu roi de Pologne en 1697 ; prince dont la mémoire a été longtemps chère à la France, ressemblant au grand Condé par l’esprit et le courage, et toujours animé du désir de plaire, qualité qui manqua quelquefois au grand Condé. Mort en 1709.
Il eut d’Adélaïde de Bourbon, sa cousine,
Louis-Armand, né en 1695, qui survécut à Louis XIV[2].
Il n’y eut de cette branche que Louis, comte de Soissons. Tué à la bataille de la Marfée, en 1641.
Toutes les autres branches de la maison de Bourbon étaient éteintes.
Les Courtenai n’étaient reconnus princes du sang que par la voix publique, et ils n’en avaient point le rang. Ils descendaient de Louis le Gros ; mais leurs ancêtres ayant pris les armoiries de