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ACTE V, SCÈNK IX. 131

\h 1 lo for trop loiigtoinps est levé sur ma tôto !

Je.soidlVc à chaque instant la mort ({ue l’on m’apprête.

Qu’ils viennent.

SCENE YIII.

ARTÉMIRE, CÉPHISE, PHILOTAS.

ARTKMIRE.

Mais quel dieu vous redonne à mes vœux ? Vous vivez !

PHILOTAS.

C’en est fait, il faut périr tous deux.

ARTÉMIRE,

Vous :

PHILOTAS.

Mous venons vous défendre, et périr à vos pieds.

ARTÉMIRE.

Ah ! si quelque pitié pour moi vous intéresse !

PHILOTAS.

Hélas ! à mes fureurs connaissez ma tendresse.

ARTÉMIRE.

A des périls certains cessez de vous offrir. Que pouvez-vous pour moi, prince ?

PHILOTAS.

Je puis mourir.

ARTÉMIRE.

Ciel ! de quels cris affreux ces voûtes retentissent ! Je ne me connais plus ; mes genoux s’affaiblissent. Seigneur, au nom des dieux…

SCENE IX.

les mêmes. un envoyé. l’envoyé. Va succéder peut-être à tant d’inimitié.

ARTÉMIRE.

Qu’entends-je !