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Tout vous menace ici, Rome est votre refuge ;
Mais songez que Sohême, en vous offrant ses voeux,
S'il ose être sensible, en est plus vertueux ;
Que le sang de nos rois nous unit l'un et l'autre,
Et que le ciel m'a fait un coeur digne du vôtre.
MARIAMNE.
Je n'en veux. point douter ; et, dans mon désespoir,
Je vais consulter Dieu, l'honneur, et le devoir[1].
SOHÊME.
C'est eux que j'en atteste ; ils sont tous trois mes guides ;
Ils vous arracheront aux mains des parricides.
- ↑ « Vous me disiez, écrit Voltaire à d’Argental en 1762, que le second acte
n’était pas fini. Cependant Mariamne sort pour aller consulter Dieu, l’honneur et
le devoir. N’est-ce pas une raison de sortir quand on a de telles consultations à
faire ? Et ne voilà-t-il pas l’acte fini ? »