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VAUIA.NTKS l)K.M A K I A.M M-. 237

V A n L s. (Juol emploi I

A I. IJ I N.

PoiiiTOz-vous respecter ses rigueurs .îusrjucs à vous charger du soin de vos malheurs ? Quel est votre dessein ?

V A n V s.

Moi 1 que je rabandonne ! Que je desobéisse aux lois qu’elle me donne ! .\on, non ; mon cœur encore est trop digne du sien ; Mariamnc a parlé, je n’examine rien. Que loin de ses tyrans elle aille auprès d’Auguste ; Sa fuite est raisonnable, et ma douleur injuste ; L’amour me parle en vain, je vole à mon devoir : Je servirai la reine, et même sans la voir. Elle me laisse, au moins, la douceur éternelle. D’avoir tout entrepris, d"avoir tout fait pour elle. Je brise ses liens, je lui sauve le jour : Je fais plus ; je lui veux immoler mon amour, Et fuyant sa beauté, qui me séduit encore, Égaler, s"il se peut, sa vertu que j’adore.

ACTE TROISIÈME.

SCÈAE III.

VAHUS, IDAMAS. ALBIN. <uite de vap.is.

r DAMAS.

Avant que dans ces lieux mon roi vienne lui-même Re-evoir de vos mains le sacré diadème, Et vous soumettre un rang qu’il doit à vos bontés, Seigneur, souflfrh-ez-vous ?…

VA ni s. Idamas, arrêtez. Le roi peut s’épargner ces frivoles hommages.

La reine en ce moment est-elle en sûreté ? Et le sang innocent sera-t-il respecté ?

IDAMAS.

Le perfide Zarès par votre ordre arrêté, Et par votre ordre enfin remis en liberté.