SCI- NI- IX. 259
De (l(’ii\ li\i(’.s (II- ixiiidic (uiici’ iiki cIicn cliiro, 1)0 coiif parfiiius oxqiiis iiir-lcr la douce odciir : Puis i)ar(, ti*ioni])liaiit. tout plein de mon lionlieiii-, Jo revi(Mi(irai soudain Unir notre a\(’idiire. Toi, rôde près d’ici, inar([iiis, jo Von conjiiro. IVtiii- te faire nn peu ])art de ces plaisirs si doux, Je le donne le soin (Técartor les jaloux.
SCENE Mil.
CIJTAXDKK.
Ai-jo assez retenu mon troiihie et ma colère ?
Hélas ! après un an do mon amour sincère,
Hortense on ma faveur enlin s’attendrissait ;
Las de me résister, son cœur s’amollissait.
Damis en un moment la voit, l’aime, et sait plaire ;
Ce que n’ont pu deux ans, un moment Ta su faire.
On le prévient ! On donne à ce jeune éventé
Ce portrait que ma flamme avait tant mérité 1
11 reçoit une lettre… Ah ! celle qui l’envoie
Par un pareil billet m’eût fait mourir do joie :
Et, pour comhler l’afTront dont je suis outragé,
Ce matin par écrit j’ai reçu mon congé.
De cet écervelé la voilà donc coifïée !
Elle veut à mes yoiix lui servir de trophée.
Hortense, ahl que mon cœur vous connaissait bien mail
SCÈNE IX.
CLITANDRE. PASQUIN.
CLITAXDIIE.
Enfin, mon cher Pasquin, j’ai trouvé mon ri\al.
PASQl I\.
Hélas 1 monsieur, tant pis.
CLITAXDUE.
C’est Damis que Ton aime ; Oui, c’est cet étourdi.
PASQLIN.
Oui VOUS l’a dit ?