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Oiio ce jouno ôvonti’ nous coin rira de lioiito. Coimnoiit ! iiiontror partout ot lettres ot |)orti-ait ! Y.n |)nl)licl à iiioi-iiièino 1 Après un pareil trait, Je prétends de nia main lui J)rriler Ja (•er\elle.
HORTKNSE, A Nériiic
Est-il vrai que Julie à ses yeux soit si belle Ou’il en soit amoureux ?
Tli ASIMON.
Il importe fort peu : AFais qu’il ^ons déshonore, il m’inq^orte, morbleu 1 Et jo sais l’intérêt qu’un parent doit y prendre.
HORTEXSE, à Nérine.
Crois-tu quo ])our Julie il ait en le (-(Pur tendi-e ? Qu’en penses-tu ? dis-moi.
NÉRINE.
Mais l’on ])enl anjonrd’lmi \is(’ment, si l’on Aeut. savoir cela de lui.
llor.TEXSE.
Son intliscrétion, Aérine, l’nt extrême : Je devrais le haïr ; peut-être cpie je l’aime. Tout à l’heure, en pleurant, il jurait (le^ant toi Qu’il m’aimerait toujours, et sans parler de moi ; Qu’il A’oulait m’adorer, et qu’il saurait se taire.
T P. A s I \1 X.
11 VOUS a promis là bien plus (ju’il ne peut taire.
HOIITEXSE.
Poui" la derin’ère fois je le \on\ épr(un(’i\ \(’rine, il est au bal ; il faut l’aller Iroiner. Déguise-toi ; dis-lui (pra\er im|)atience Julie ici l’attend dans l’ombre et le silence. L’arlilice est i)erniis sous ce masfpie trouqx’ur. Qui du moins de ukui front cachera la roiii^cur : Je pai’aîtrai Julie au\ \en\ de l’inlidèle : Je sjiurai ce (pi’il pense et de moi-m("’me et d’elle : C’est de cet erdretien (pu’ (b’pendra nnin cli(ii\.
lA ■rr ; i-iiiinn..
>e Aous écarte/ poiid, reste/ près de ce bois : Tâche/ aiq)rès de \ous de relenii’ C-litandre : J/iin et l’autre en ces lieux daiinne/ un peu m’attendi’e : Je \(ius ; q)pellerai (piand il en sera temps.