Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/315

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l.A l’I-TIÎ 1)1- : HKLKHAT. i95

Ce (Ion (jui toiijoiii’s [jcrsiiade,

Et (|iii plaît surtout à la cour.

(lai’dc/ (iifiin jour on ne aous plaigne |)"a\(iir su mai iiseï’ d’iiii taiciil si parlait : N’allez |)as (lovciiir un iiK’cliaiit cabaret,

Portant une si belle enseigne.

(A M. de Bonncval. ;

Kt vous, cher Bonneval, que vous êtes heureux ! Nous écrivez souvent sous l’aimable de Prie, Et vous avez des vers le talent gracieux ; \insi diversement vous passez votre vie

A parler la langue des dieux. Partagez avec moi ce hrin de ma couronne ; De Prie, aux yeux de tous, m’a promis encor mieux :: \li I si ce mieux venait, je jure par les cieux De ne le partager jamais avec personne.

I A M. le président Hénault ’.)

Hénault, aimé de tout le monde.

Vous enchantez également

Le philosophe, l’ignorant.

Le galant à perruque blonde.

Le citoyen, le courtisan : En Apollon vous êtes mon confrère. Grand maître en l’art d’aimer, hien plus en l’art de plaire ; Mf sans emportement, complaisant sans fadeur.

Homme d’esprit sans être auteur.

Vous présidez à cette fête ; Nous avez tout l’honneur de cet aimahle jour. Mes lauriers étaient faits pour ceindre votre tête : Mais vous n’en recevez que des mains de l’Amour.

(A MM. le marquis et l’abbé de Livry.i

Plus on connaît Livry, plus il est agréable : Il donne des plaisirs, et toujours il en prend ; Il est le dieu du lit et celui de la tal)le. Son frère, en tapinois, en fait hien tout autant ;

Et sans perdre de sa prudence, Lorsqu’avec des huveurs il se trouve engagé, Il soutient mieux que le clergé Les libertés de l’Église de France.

1. Autour de l’Abrégé chronologique de Vliistoire de France.