ACTK IV. SCÈNK VI. 369
I » ; ir iiii avis socrot le sriiat est instniil
OiToii doit atta(iiior Uoiuc au luilioii de la iiiiil.
J’ai brigué pour mon sang, pour le Iktos ([uc jaimc,
i/houuour (le ronimaudfr dans ce ix-ril cxtirnif’ :
Le sénat te l’accorde ; arme-toi, mon cher (ils ;
Une seconde fois va sauver ton ])ays ;
Pour notre liberté va prodiguer ta vie ;
Va, mort ou triomphant, tu feras mon envie.
TITUS.
Ciel :…
BKLTUS.
Mon (ils :…
TITUS.
Remettez, seigneur, en d’autres mains Les faveurs du sénat et le sort des Romains.
MESSALA.
Ah : quel désordre affreux de son âme s’empare :
BRU TU s.
Vous i)ourriez refuser l’honneur qu’on vous prépare ?
TITUS.
Oui ? moi. seigneur :
BIU TUS.
Eh ([uoi : votre cœur égaré Des refus du sénat est encore ulcéré : De vos prétentions je \ois les injustices. Ah ! mon fils, est-il temps d’écouter vos caprices ? Vous avez sauvé Rome, et n’êtes pas heureux ? Cet immortel honneur n’a pas comhlé vos vœux ? Mon fils au consulat a-t-il osé pnHendre Avant l’âge où les lois permettent de l’attendre ? Va, cesse de briguer une injuste faveur ; La place où je t’envoie est ton poste d’honneur ; Va, ce n’est qu’aux tyrans que tu dois ta colère : De l’État et de toi je sens que je suis père. ’DoimeJon_sang_cj JiQmc. et Ji’fiu exige rien ; >ois_ toujours un héros, sois plus, sois citoyen. Je touche, mon cher fils, au bout de ma carrière ; Tes triomphantes mains vont fermer ma paupière ; Mais, soutenu du tien, mon nom ne mourra plus ; Je renaîtrai pour Rome, et vivrai dans Titus. Que dis-je ? je te suis. Dans mon âge débile Les dieux ne m’ont donné qu’un courage inutile ;
Théâtre. I. 24