370 BRU TUS.
Mais je te verrai vaincre, ou mourrai, comme toi. Vengeur du nom romain, libre encore, et sans roi.
TITUS.
Ah, Messala !
SCENE Vil.
BRUTUS, YALÉRIUS, TITUS, MESSALA.
VALÉRIUS.
Seigneur, faites qu’on se retire.
BRUTUS, à son fils.
(iOurs, vole…
(Titus et Messala sortent.) VALÉRIUS.
On trahit Rome.
BRUTUS.
Ail ! qu"eiitends-je ?
VALÉRIUS.
On conspire. Je n’en saurais douter ; on nous trahit, seigneur. De cet alïreux com|)lot j’ignore encor rauteiir ; Mais le nom de Tarquin vient de se faire entendre. Et d’indignes Romains ont parlé de se rendre.
BUUTIS.
Des citoyens romains ont demandé des fers !
VALÉRIUS.
Les perfides m’ont fni par des chemins divers ; On les suit. Je soupçonne et Mt’iias et Léh’e, Ces partisans des rois et (\o la t\i-annie, Ces secrets ennemis du honlieur de l’État, Ardents à désunir le ])euple et le sénat. Messala les protège ; et, dans ce trouble extrême, J’oserais soupçonner jusqu’à Messala même. Sans l’étroite amitié dont l’iionore Titus.
Bi ; i ri s. OI)ser\()iis tous leurs pas ; je ne puis rien de plus : La liberté, la loi, dont nous sommes les pères. Nous (l(feiid des rigu<’Ui’s peut-être nécessaires : — — Arrêter un Romain sur de simples soupçons,
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