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374 BRLTUS.

ARONS.

L’aiiihassiulonr d’un roi ! ..,

BRITLS.

Traître, tu ne l’es plus ; Tu n’es (ju’un conjura parô d’un nom sul)limo. Que l’impunité seule enhardissait au ciimc.

^…..J^-lies vrais ambassadeurs, interprètes des lois, ^^-—Sans les déshonorer savent servir leurs rois ; „,— -De la foi digs humains discrets dépositaires,

.,_ — La paix seule est le fruit de leurs saints ministères ;

_^..,_--— Des souverains du monde ils sont les nœuds sacrés,

_--— ilt, partout hienfaisants, sont partout révérés, A ces traits, si tu peux, ose te reconnaître : Mais si tu veux au moins rendre compte à ton nuu’tre Des ressorts, des vertus, des lois de cet État, Comprends l’esprit de lîome, et connais le sénat. Ce peuple auguste et salut sait respecter encore Les lois des nations (pie ta main déshonore : Plus tu les méconnais, plus nous les protégeons ; Et le seul châtiment qu’ici nous t’imposons. C’est de voir expirer les citoyens perfides Qui liaiejit avec toi leurs complots parricides. Tout couvert de leur sang répanchi devant toi. Va d’un crime inutile entretenir ton roi ; Et montre en ta personne, aux peuples d’Italie, La sainteté de Rome et ton ignominie. (Jn’cMi l’emmène, licteurs,

SCÈNE III.

LES SÉNATEURS. BHUTUS, V A LK U 1 1" S. I’ HOCCt.rS.

l’.lil Tl S.

Eh bien ! \alérius. Ils sont saisis sans doiile. ils son ! au moins connus ? (Mh’I sonihi’c cl noir chagrin, coMNranI voire \isage. De maii\ encor pins grands semble être le piH’sage ? Vous IVémisse/.

VALÉRIl s.

Songez (\[\o \o\\s ét(>s l’riilus.