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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome2.djvu/398

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■MH BRUT US.

SCÈNE VI.

BRUTUS, PROCULUS.

BRUTUS.

Non, [)liis j’y pense encore, et moins je m’imagine (Jiic mon iils des Romains ait tramé la ruine : l’oiir son père et pour Rome il avait trop d’amour ; On ne peut à ce point s’oublier en un jour. Je ne le puis penser, mon fils n’est point coupal)le.

PROCULUS.

Mcssala, (jui forma ce complot détestable,

Sons ce grand nom peut-être a voulu se couvrir ;

l*eut-ètre on hait sa gloire, on cherche à la flétrir.

BRUTUS.

IMùt au ciel !

l’KOCULUS.

De vos fils c’est le seul (jui vous reste. Ou’il soit coupable ou non de ce complot l’iineste, l.e sénat indulgent vous remet ses destins : Ses jours sont assurés, puisqu’ils sont dans vos mains Vous saurez à l’État conserver ce grand homme. —^Vous êtes père enfin.

BRLTUS.

yic suis consul de Rome. SCÈNE VIT.

R R U TUS. ]’ R C U L U S. T I T U S, dans le fond du lli.àtro, avec des licteurs.

IMSOC.l LUS,

Le voici.

TITUS.

C’est lîrntus ! doidourenv moments ! (erre, enlr’ou\ re-loi sous mes pas chancelants ! Seigneur, soullrcz ([u’im (ils… liHl lis.

Arrête, téméraire !